Bien Se Renseigner : Votre Guide Complet sur le CBD – Trouvez les Réponses à Vos Questions Ici

Vous vous êtes déjà demandé quelles sont les véritables vertus du CBD ? Ou peut-être vous êtes-vous interrogé sur la législation entourant son usage et sa commercialisation ? Alors notre Blog est la ressource incontournable pour vous !


C'est quoi le CBD ?


Le cannabidiol (CBD) est tiré du chanvre. Or, le chanvre et l'homme, c'est une longue histoire, qui ne date pas d'hier et qu'il est impératif de connaître un minimum avant d'explorer le potentiel thérapeutique du CBD.

au préambule, il importe également de définir le chanvre au plan botanique, et de savoir ce qui le compose chimiquement.

Le CBD n'étant qu'un de ses nombreux principes actifs qui possède des propriétés thérapeutique. Ainsi, sans principe actif, un médicament serait sans effet.

En l'occurrence, le chanvre est un véritable concentré naturel de principe actifs. Hélas, ils sont encore trop souvent occultés par l'un d'entre eux, la molécule stupéfiante du THC, a laquelle le chanvre est amalgamé.

Les cannabinoïdes sont essentiellement concentrés dans ses fleur et ses feuilles, ainsi donc la science a commencé a les isoler dans l'entre-deux-guerres.

Le cannabinol a commencé a être concentré en huile en 1896 

A ce jour, on a identifier près de 150 cannabinoïdes, que l'on range en dix grand groupe.

Les plus importants sont le cannabidiol (CBD), le cannabinol (CBN), le cannabigerol (CBG) et le delta-9-tétrahydrocannabinol (THC)

Tous ces cannabinoïdes ont de multiples vertus, dont certaines qu'ils partagent assez communément: anti-inflamatoire / antioxydants / antifongiques / ou encore analgésiques

Le chanvre contient de nombreux autres principes actifs, également très profitable au plan de la santé. Il y a d'une part les flavonoïdes qui font partit des métabolites secondaires.

D'autre part il y a les terpènes, plus connus sous le nom d'huiles essentielles. C'est a ces dernières que l'on doit le parfum de chaque plante.

Or, on connaît bien leur actions sur le corps humain. L'aromathérapie en est la preuve.

Le myrcène est le terpène que l'on trouve le plus dans le cannabis. Il est a la fois analgésique, anti-inflammatoire, antibiotique, antispasmodique, sédatif comme son lointain cousin le houblon a l'instar de la mangue ou du basilic

En seconde position le limonène. Il est antifongique, antibactérien, anticancer, soigne la dépression , etc ...

Citons encore le carophyllène, le pinène, le terpinéol, le bornéol, le linalol et le néroli dol

Enfin, il faut savoir que les principes actifs du chanvre et ses autres composés (non actif) semble mieux fonctionner ensemble qu'isolément.

En particulier le CBD s'avère plus efficace l'lorsqu'il fonctionne en synergie avec les terpènes et les flavonoïdes

 

plus d'informations:

agence national de sécurité du médicament et des produits de santé - ansm

 

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- le CBG 

Le CBG aurait une action efficace sur :

  • Les inflammations : tout comme le CBD, le CBG a des effets anti-inflammatoires sur l’organisme. Il pourrait donc être efficace pour soulager certains troubles comme la maladie de Crohn ou le syndrome du côlon irritable. Il soulagerait aussi les personnes qui souffrent de maladies de peau, comme le psoriasis.
  • L’appétit : le cannabis est bien connu pour augmenter les fringales. Et contrairement aux idées reçues, ceci n’est pas associé au THC. Certaines études ont permis de conclure que l’augmentation de l’appétit serait en fait lié au CBG.
  • Le glaucome : puissant vasodilatateur, le CBG serait efficace dans le traitement du glaucome, pathologie du nerf optique entraînant une diminution de la vision. Il permettrait précisément de réduire la pression oculaire.
  • La douleur : le CBG se lie aux récepteurs vanilloïdes, dont certains sont reconnus pour leur rôle dans la transmission des signaux de douleur au système nerveux central.
  • L’humeur : des recherches sur les souris ont permis de constater une amélioration de l’humeur grâce au CBG.
  • L’anxiété : le CBG possède des vertus apaisantes, capables d’agir efficacement sur le stress et la dépression.
  • Le système musculo squelettique : dans un avenir proche, le CBG pourrait jouer un rôle important dans le processus de guérison osseuse, musculaire ou encore articulaire, notamment dans le cas d’une perte de densité osseuse ou de l’ostéoporose.
  • Le cancer : le CBG, tout comme le CBD semble offrir des propriétés anticancéreuses. Des études sur les souris ont montré que le CBG serait en mesure d’entraver la formation de cellules cancéreuses, notamment dans le cas de mélanome ou de cancer du côlon.
  • Les bactéries : le CBG s’avère tout aussi efficace que certains antibiotiques administrés dans le cadre d’infections sévères. Le CBG serait ainsi très prometteur sur toutes les bactéries à Gram positif, et en particulier le Staphylococcus.

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- le CBN

La recherche sur les effets du CBN sont encore limitée puisque ce cannabinoïde est difficile à synthétiser.

La majorité des études qui existent sont encore en phases précliniques, mais nous pouvons retenir quelques effets intéressants :

Tout comme le CBG il contribue a réduire ou favorisé :

  • L’anxiété et la dépression (ainsi que le CBD)
  • Un anti bactériens 
  • Il augmente l’appétit, sans effet psychoactif
  • il aide à réduire les glaucomes

Les plus par rapport a ces cousins:

  • il aide les personnes asthmatiques
  • il régule la croissance des cellules cutanées et aide à guérir les brûlures et les maladies de peau

Semblable au CBD :

  • Il favorise l’endormissement et un meilleur sommeil
  • Il possède un effet apaisant sur les inflammations 

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Les propriété du CBD

Antioxydant

On entend fréquemment parler de tel ou tel aliment aux vertus antioxydantes, comme la myrtille, les haricots secs ou le curcuma. Ils permettent en effet de lutter contre les radicaux libres, responsables du stress oxydatif, lui-même responsable du vieillissement cellulaire et de la dégénérescence de notre organisme.

Une étude américaine menée par le National Institute of Mental Health a permis de mieux comprendre l'effet antioxydant du cannabidiol au niveau du système nerveux. Au vu de ses résultats, le CBD permet de neutraliser la nocivité de certains neurotransmetteurs présents en excès. En outre, il est capable de céder un électron, et donc de compléter un radical libre. Les auteurs de l'étude ont également souligné que le pouvoir antioxydant du cannabidiol est supérieur à celui des vitamines C et E. Ils ont conclu qu'il est potentiellement plus efficace qu'un antioxydant au niveau neurologique. Une étude ultérieure est venue le confirmer. Cela dit, selon des chercheurs suisses, le pouvoir antioxydant du CBD dépend de sa concentration. Ainsi, lorsqu'il est mélangé à une huile et dosé à moins de 0,5%, il n'aurait pas d'action observable contre le stress oxydatif.

Enfin, comme nous l'avons évoqué plus haut, les autres principales substances actives du chanvre que sont les terpènes et les flavonoïdes sont tout aussi utiles dans la lutte contre le vieillissement cellulaire.

Anti-inflammatoire

Les études sur les vertus anti-inflammatoires du cannabidiol abondent. En 2015, une revue d'études publiée dans Bioorganic and Medicinal Chemistry a conclu que le CBD réduit l'inflammation de plusieurs manières et constitue un traitement potentiellement efficace. Une étude de 2016 a quant à elle étudié le CBD comme traitement de l'inflammation pancréatique précoce chez les souris diabétiques (l'inflammation pancréatique peut conduire au diabète en raison d'une invasion de cellules immunitaires qui détruisent les cellules productrices d'insuline, or les souris ayant reçu 10 semaines de traitement au CBD ont développé un diabète plus tard que celles ne l'ayant pas reçu). De même, il est ressorti d'une étude de 2017 examinant les effets du CBD chez des rats mâles souffrant d'arthrose que, après deux semaines, l'inflammation aiguë des articulations avait été réduite par un traitement au CBD appliqué sur la zone touchée. Citons encore une étude de 2018 publiée dans Neurology, ayant démontré que le CBD se lie et désensibilise les récepteurs connus pour médier l'inflammation (ainsi que la douleur et la perception sensorielle, l'inflammation et la température corporelle)

Si le CBD est un anti-inflammatoire efficace pour les petits maux du quotidien, il s'avère tout aussi pertinent pour traiter quantité de maladies humaines dans lesquelles l'inflammation joue un rôle délétère.

 

Antalgique

Un état des lieux de la recherche sur l'efficacité du CBD dans le traitement de la douleur est paru en 2008, incluant toutes les études publiées entre 1980 et 2007. Conclusion: il est efficace dans la gestion globale de la douleur, sans présenter d'effet secondaire indésirable. De même, en 2018, une méta-analyse de 16 études a démontré les avantages du CBD pour les personnes souffrant de douleur chronique. Les chercheurs ont d'ailleurs relevé très peu de différence de tolérance entre le CBD et un placebo, ce qui signifie que le CBD n'était pas associé à des effets secondaires dans la majorité des études. Enfin, le cannabidiol a l'avantage de ne pas être addictif. Du reste, il est beaucoup moins susceptible de créer une tolérance à long terme, contrairement aux opioïdes et à la plupart des autres antalgiques/analgésiques. Le mieux est peut-être encore de donner la parole aux utilisateurs du CBD. En 2019, New Frontier Data, faisant mondialement autorité en matière de données, d'analyses et de veille économique sur l'industrie du cannabis, a réalisé un sondage auprès de 3000 citoyens de 17 pays européens.

Résultat: 40% des utilisateurs de CBD le consomment pour ses vertus antalgiques. Cela en fait le premier moteur de sa consommation.

Anxiété

En matière de stress post-traumatique, l'action bénéfique du CBD a également été largement prouvée. Notamment, en 2016, dans une expérience menée sur une fillette en souffrant, le CBD avait réduit son anxiété (et amélioré son sommeil). L'année suivante, dans une série d'expériences sur des rongeurs et des humains, le CBD a facilité l'extinction de «souvenirs aversifs» et contribué à des améliorations significatives des symptômes. Comme le dit le docteur Mailis Esteben, l'action du CBD sur le stress post-traumatique «pourrait être entièrement exploitée en pharmacie d'officine, où le pharmacien se retrouve parfois démuni face à des patients en échec thérapeutique avec de lourds effets indésirables» On pourrait encore parler des bienfaits du CBD sur les personnes atteintes de dépression saisonnière: dans une étude d'imagerie cérébrale menée auprès de 10 sujets, une seule dose de 400 mg a été associée à une réduction de leur anxiété de 92%.

Pour terminer, évoquons une étude de 2020 réalisée sur les patients d'une clinique psychiatrique: 47 sujets présentaient des troubles de l'anxiété et 25 des troubles du sommeil. On leur a administré du CBD par voie orale (de 25 mg/jour à 175 mg/jour), en plus des traitements médicamenteux classiques. Un mois après le début de l'expérience, on a enregistré une amélioration des états d'anxiété chez 79,2% des sujets. En outre, 78,1% d'entre eux ont signalé une amélioration de l'anxiété même par rapport au premier mois de l'essai.

Dépression

Tout d'abord, le CBD augmente très rapidement la libération de sérotonine dans le cortex cérébral, probablement en agissant sur le récepteur 5-HT1A. Une équipe de l'université de Cantabrie l'a déduit du fait que l'administration d'un antagoniste dudit récepteur avait coupé les effets du CBD chez des rats. Certes, les antidépresseurs généralement prescrits agissent aussi à la hausse sur les niveaux de sérotonine. Le problème est que leur efficacité peut être longue à venir, qu'elle n'est pas garantie et qu'ils entraînent de nombreux effets secondaires indésirables a contrario du CBD,

Quantité d'études prometteuses concluent à la réalité de l'effet antidépressif du CBD (amélioration de l'état émotionnel, sentiment de bien-être, etc.), sans parvenir systématiquement à expliquer avec précision son mécanisme d'action. Cela étant, il est certain qu'il stimule notre système endocannabinoïde et que cela a des effets antidépresseurs. En 2011, une étude a conclu que: 1 une déficience en signalisation endocannabinoïde est suffisante pour produire «un phénotype de type dépressif»; l'inversion de cette carence par le CBD pourrait traiter les symptômes dépressifs; la régulation du système endocannabinoïde par le CBD était suffisante pour produire des effets similaires à ceux des antidépresseurs classiques. Souvenons nous du rimonabant: en 2008, l'Agence européenne du médicament suspendait l'autorisation de mise sur le marché de ce médicament coupe-faim vendu sous le nom d'Acomplia. En effet, il était apparu qu'il entraînait un risque élevé de dépression et de suicide chez les patients. La raison: contrairement au CBD, il inhibait le système endocannabinoïde.

Insomnie

Les effets du CBD sur le sommeil foisonnent. Selon certains auteurs, le CBD permettrait d'allonger la durée du sommeil, tandis que pour d'autres il réduirait les risques d'apnées à court terme. En même temps, comme le souligne Pierre Philip, chef du service universitaire de médecine du sommeil du CHU de Bordeaux et directeur de l'UFR Sanpsy CNRS, «le CBD est efficace contre la douleur et possède un certain potentiel contre l'anxiété et le stress post-traumatique. Si on souffre de ces problèmes et que la prise de CBD les supprime, on va mieux dormir»>. Dès lors, «<le CBD ne déclenche pas le sommeil comme un somnifère» mais agit sur la ou les causes de l'insomnie, ce qui le facilite, précise Nicolas Authier, psychiatre, pharmacologue et président du comité scientifique sur le cannabis médical à l'Agence nationale (française) de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).

Dès lors, en favorisant la relaxation et la décontraction musculaire, en réduisant le stress et les douleurs chroniques, le cannabidiol améliore la phase (critique) d'endormissement. On trouve plus rapidement le sommeil, ce qui contribue à avoir un sommeil plus réparateur. En ce sens, une étude de 2019 a montré que le sommeil s'était amélioré pour 66,7% des patients testés au cours du premier mois, tandis que l'anxiété baissait pour 79,2% d'entre eux sur la même période. De même, sur un panel de 163 adultes consommateurs de cannabis, 81 ont déclaré en consommer pour mieux dormir et 14 pour réduire leurs cauchemars. Ils choisissaient pour cela des souches avec des concentrations élevées en CBD et faibles en THC.

Enfin, il est à noter que le cannabidiol n'a pas d'effet notable sur les personnes en bonne santé et qui ne souffrent d'aucun trouble du sommeil. Comme l'a montré une étude de 2018, le lien entre CBD et sommeil est plus fort en cas de trouble préexistant.

Autrement dit, pour bien dormir, il faut commencer par adopter une bonne hygiène de vie (alimentation saine, activité physique, bannissement des écrans avant le coucher, etc.).

Sclérose en plaque

La sclérose en plaques se caractérise par une inflammation de la myéline, gaine protégeant les fibres nerveuses dans le système nerveux central, les nerfs optiques et la moelle épinière. L'influx nerveux s'en trouve affecté. En conséquence, les malades souffrent de multiples troubles: moteurs (sensations de fourmillement, piqûre ou encore de froid, courbatures pénibles), neuro-sensitifs (baisse de l'acuité, flou visuel), de la concentration, de l'équilibre, urinaires et sexuels. La sclérose en plaques est une maladie dite auto-immune car elle résulte d'un dysfonctionnement du système immunitaire menant ce dernier à s'attaquer aux constituants normaux de l'organisme. Or, si peu d'études portent spécifiquement sur le recours au CBD dans le cadre de la sclérose en plaques, ses vertus anti-inflammatoires, neuroprotectrices et immunosuppressives sont fort documentées.

Logiquement, elles ralentissent la neurodégénérescence. le CBD réduirait la spasticité. Elle touche près de 70% des patients et se caractérise par des contractions involontaires, intenses, durables et douloureuses des muscles.

Selon certains travaux, elle est aussi associée à un excès de glutamate. L'activation des récepteurs CB1 par l'anandamide pourrait donc soulager ce symptôme. Or, on sait que le CBD inhibe la dégradation de l'anandamide, et augmente donc la concentration d'anandamide disponible. 

Bonus: le CBD a un effet antidépresseur (directement ou indirectement). Cela en fait un candidat idéal pour, en sus, soulager la dépression touchant plus d'une personne sur deux atteinte de la sclérose en plaques.

Parkinson

Une étude sur des patients atteints de la maladie a montré que l'administration de doses quotidiennes de CBD (150 à 400 mg/jour) associées à des traitements antiparkinsoniens classiques réduit les symptômes psychotiques, sans effet secondaire grave. De même, en 2020, dans une méta-analyse d'études sur l'utilisation du CBD sur des animaux atteints de la maladie de Parkinson, des chercheurs brésiliens ont mis en évidence une amélioration de leur qualité de vie.

De nombreux bienfaits peuvent encore être ajoutés au crédit du CBD dans le cadre de Parkinson. Notamment, il calme les troubles du sommeil paradoxal, fréquents chez les malades. En outre, dans un essai clinique publié en 2014, un traitement à base de 300 mg de CBD a amélioré la mobilité, le bien-être émotionnel et la cognition des patients, par rapport au placebo (les propriétés anxiolytiques, antipsychotiques et antidépressives du CBD)

En somme, si le CBD ne guérit pas Parkinson, il semble avoir le pouvoir de soulager les malades.

Alzheimer

La communauté scientifique a apporté plusieurs éclairages sur l'action neuroprotectrice et antioxydante du CBD. Par exemple, après avoir traité les cellules au CBD avant l'exposition au stress oxydatif, des chercheurs ont observé une augmentation de la survie cellulaire. Puis, selon une étude de 2018, grâce au CBD, les niveaux de récepteurs CB2 augmentent autour des «plaques» amyloïdes, et leur stimulation entraîne l'élimination de ces dernières par les macrophages. Une étude du Salk Institute (Californie) a confirmé l'action salutaire du cannabidiol sur certaines protéines toxiques pour les neurones, tout en démontrant qu'il limite la progression de la démence et accélère la communication entre les cellules neuronales. En outre, il est avéré que le CBD freine la réponse neuro-inflammatoire caractéristique de cette pathologie. Et nous avons vu qu'il stimule la production de nouvelles cellules dans la région de l'hippocampe, impliquée dans la mémoire , ce qui ne peut qu'être profitable en l'occurrence.

Enfin, il y a en Suisse une maison de retraite qui mérite notre attention. Elle s'appelle Les Tilleuls, et en 2017 on a commencé à y expérimenter le CBD (notamment en huile sublinguale) sur les résidents atteints de la maladie d'Alzheimer. Or, aux dires de ces derniers, de leur proches et de l'équipe, c'est un franc succès. Le psychiatre de l'établissement a déclaré: «Le cannabis nous a permis de réduire, voire de supprimer les médicaments contre l'angoisse, les antidépresseurs, les somnifères». Pourtant, comme l'explique son directeur James Wampfler, c'était un essai en désespoir de cause. «On était démunis, on voyait bien que la pharmacopée classique ne marchait pas»

Si le CBD ne guérit pas plus la maladie d'Alzheimer que les médicaments couramment prescrits, il semble donc néanmoins et tout à la fois ralentir nettement sa progression et soulager les patients.

Cancer du sein

Manifestement, le CBD a la capacité d'induire l'apoptose (mort cellulaire) et l'autophagie des cellules du cancer du sein par la production de stress dans ces dernières. A San Francisco, le docteur McAllister et son équipe ont observé que l'administration de CBD dans les cellules tumorales avait pour effet de réduire leur prolifération. Ils ont notamment conclu que l'observation la plus spectaculaire de l'effet du CBD sur les tumeurs secondaires était la réduction de la métastase, et que le CBD apparaît comme un "traitement efficace contre différents sous-types de cancer du sein" Le même laboratoire travaille depuis des années sur l'action du cannabidiol sur le gène ID-1, dont l'expression favoriserait la prolifération des cellules dans certains cancers. Elle serait en partie responsable de l'agressivité des cellules cancéreuses du sein. Or, plusieurs essais sur des souris ont montré la capacité du CBD à réduire fortement l'expression de ce gêne, et à limiter l'invasion de l'organisme par les cellules métastatiques, dans des expériences menées sur des cancers du sein notamment sans pour autant supprimer les métastases existantes. Selon le chercheur Pierre-Yves Desprez, le CBD est la première substance exogène non toxique capable de réduire significativement l'expression dudit gène dans les cellules cancéreuses du sein métastasiques.

De même, en 2014, une étude de l'action antitumorale du CBD a montré qu'il inhibe la prolifération induite par le facteur de croissance épidermique. Ses auteurs ont conclu que le cannabidiol constitue une nouvelle option pour limiter la croissance et la métastase de cellules agressives du cancer du sein.

D'autres auteurs expliquent que les cannabinoïdes dont le CBD - freinent la progression de cancers (dont celui du sein) par l'inhibition de l'angiogenèse, c'est-à-dire en empêchant la formation de nouveaux vaisseaux sanguins capables d'irriguer les tumeurs.

Cancer de la prostate

le CBD a un effet d'inhibition de l'expression du gène ID1, qui limite la prolifération des cellules cancéreuses.

Selon le docteur Pierre-Yves Desprez, il joue vraisemblablement tout autant en matière de cancer de la prostate.

Une équipe de chercheurs italiens a conclut que les effets du CBD sur les cellules cancéreuses de la prostate seraient en fait le fruit d'une combinaison de mécanismes moléculaires et cellulaires indépendants des récepteurs cannabinoïdes.  Dans leur série d'essais du CBD sur les cellules in vitro et sur des rongeurs, il était utilisé en complément de traitements comme le docetaxel et la bicalutamide, ce qui plaide pour l'utilisation du cannabidiol en tant qu'adjuvant.

En 2020, une méta-analyse de six études basées sur des modèles animaux a encore prouvé que le traitement du cancer de la prostate à l'aide notamment du CBD réduit la taille des tumeurs. le résultat dépendant, une fois encore, de la dose et de la durée du traitement. À ce jour, si les seules études cliniques des effets du CBD sur le cancer de la prostate humaine ont porté sur la gestion de la douleur et les effets secondaires des chimiothérapie, son potentiel en matière de prévention et de guérison de ce cancer est donc extrêmement prometteur.

Cancer des poumons

L'un des principaux intérêts de l'usage de CBD en cas de cancer des poumons est qu'il peut empêcher la prolifération des cellules cancéreuses, outre ses effets palliatifs. Or, son action antitumorale semble avoir plusieurs explications.

Le cas d'un Anglais de 81 ans a occupé le devant de la scène scientifique et médiatique en 2019. Atteint d'un cancer du poumon, il avait refusé plusieurs fois la chimiothérapie qu'on lui proposait. Les médecins qui le suivaient racontent qu'un jour ils furent surpris de constater sur les images du scanner que sa tumeur avait diminué de moitié. L'ex «gros fumeur» leur apprit alors qu'il avait essayé de se soigner avec de l'huile de CBD à 20%, à raison de quelques gouttes par jour pendant un mois. En conclusion de leur rapport, ils énoncent prudemment que le CBD a pu jouer un rôle dans le recul du cancer du poumon de cet homme, tout en précisant que des études plus approfondies seraient nécessaires pour évaluer l'action du CBD et l'éventuel intérêt de son utilisation pour traiter le cancer du poumon. Le professeur Massimo Nabissi, spécialisé dans la recherche sur les traitements alternatifs au cancer à l'université de Camerino (Italie), a souligné l'absurdité de l'attitude de la médecine envers les cannabinoïdes. En effet, nonobstant la quantité d'études préscientifiques démontrant son utilité non seulement comme palliatif mais aussi comme traitement curatif , le monde scientifique ne s'est pas encore donné les moyens de faire les études cliniques qui valideraient les résultats constatés, déplore-t-il.

Cancer du côlon

Une étude de 2016 a apporté un éclairage capital sur le récepteur GPR55, l'action du CBD sur ce dernier et ses conséquences sur le cancer du côlon. Les cannabinoides ont des récepteurs spécifiques. Or, on a découvert en 1999 le récepteur GPR55, dont l'importance semble telle vis-à-vis des cannabinoïdes qu'on l'appelle parfois le «troisième récepteur cannabinoïde», le CBD, lui, s'il n'a déjà que peu d'affinité pour CB1 et CB2, en a encore moins pour GPR55. À vrai dire, il semble même le bloquer. Ce qui explique sûrement ses effets anticancéreux. En effet, GPR55 est notamment impliqué dans le comportement «migratoire» des cellules cancéreuses du côlon HCT116. Ainsi, l'expression de GPR55 est corrélée avec le potentiel invasif des cellules métastatiques et de la formation de métastases osseuses de différents types de tumeurs. En revanche, la réduction et le blocage de l'activité de GPR55 par le CBD ont montrés des effets antitumoraux sur certains types de cancer, dont le cancer colorectal. En l'occurrence, dans l'expérience de 2016, les scientifiques ont réussi à inhiber l'activité de GPR55 à l'aide de CBD, et ont ainsi pu prévenir la métastase.

Par ailleurs, selon des résultats de recherches parus en 2019, le traitement des cellules cancéreuses de culture du côlon HCT116 et DLD-1 avec des doses de CBD à différents niveaux de concentration (0 à 8%) a entraîné leur apoptose, notamment via une augmentation des niveaux de la protéine Noxa.

Citons une autre étude qui a analysé les effets du CBD sur la lignée de cellules cancéreuses du côlon CT26. Dans des essais menés in vivo sur des souris mâles, les scientifiques ont constaté que 1 à 5 mg/kg de CBD permettaient de limiter la croissance de la tumeur et même de réduire sa taille (ceci probablement grâce à la stimulation par le CBD de l'activité des superoxydes dismutases des enzymes antioxydants et de la glutathion peroxydase qui lutte également contre les radicaux libres).

Leucémie

Toutes ces études, si elles mettent en évidence les puissants effets des cannabinoides contre les lignées cellulaires, sont effectuées dans le cadre de laboratoires. Sans doute un cas clinique humain sera-t-il plus convaincant: La revue médicale Case Reports in Oncology a rapporté une étude de cas concernant un patient âgé de 14 ans chez qui il avait été diagnostiqué une forme sévère de leucémie. Il avait alors subi une chimiothérapie de choc, des irradiations et une greffe de moelle osseuse. Cependant, après 34 mois, on ne voyait aucun signe d'amélioration. La famille de l'adolescent commença alors à lui donner de l'huile de CBD par voie orale. Rapidement, un lien dose-dépendant a été observé; le nombre de cellules cancéreuses s'est mis à chuter à partir d'un certain moment. Les chercheurs ont conclu que le CBD avait favorisé l'apoptose en empêchant la prolifération des cellules cancéreuses leucémiques. Hélas, finalement, le jeune patient mourut. Pour autant, selon les auteurs, il ne faut pas en conclure que le CBD a échoué à guérir la leucémie. Au contraire, ils pointent l'échec de «nos agents chimiothérapiques les plus avancés» et leurs effets secondaires dévastateurs ayant fini par entraîner la mort du patient». La thérapie cannabinoïde, elle, n'a eu «aucun effet secondaire toxique» et a permis une augmentation de la vitalité du patient.

Cependant, malgré ce faisceau d'indices très positif, nous avons besoin de davantage de recherches appropriées pour établir définitivement que le CBD est efficace, à quelle dose, etc.

Lymphome

Des scientifiques américains ont voulu évaluer les effets du cannabidiol sur l'immunothérapie en matière de lymphome de Burkitt. Publiés en 2019, les résultats de leur expérience ont montré que le CBD avait tué les cellules cancéreuses EL-4 (lignée cellulaire généralement utilisée pour les expériences en laboratoire sur le lymphome) à une certaine dose et sur une certaine durée de traitement. Les chercheurs ont conclu qu'il pourrait avoir le potentiel d'améliorer l'immunothérapie des malades concernés. Cela rejoint d'ailleurs les résultats d'une étude publiée en 2008, ayant montré que le CBD favorisait l'apparition de radicaux libres (en particulier les dérivés réactifs de l'oxygène dits ROS) dans les cellules EL-4, nuisant ainsi à leur viabilité.

Enfin, en 2021, des chercheurs de la faculté de médecine et de pharmacie de l'université d'Oradea (Roumanie) ont rapporté un cas clinique selon lequel le CBD pourrait être efficace dans le traitement du lymphome de Hodgkin. En l'espèce, une femme de 21 ans avait refusé de reprendre sa chimiothérapie en raison de sa grossesse. Elle avait également refusé l'avortement proposé par le corps médical. Après plusieurs séjours à l'hôpital pour un déclin de son état de santé général, des infections respiratoires et un besoin accru d'analgésiques (des opioïdes, notamment), elle a essayé de soigner elle-même son lymphome de stade avancé avec de d'huile de chanvre (a priori sans THC, appliquée directement sur sa tumeur à la clavicule et prise oralement entre 1 et 5 ml trois fois par jour). Vraisemblablement, son automédication a permis à la fois d'améliorer son état général, de réduire sa douleur et sa masse tumorale. Elle a accouché par césarienne d'un petit garçon, à 34 semaines. Les auteurs ont conclu que l'huile de chanvre

«pourrait faire partie du traitement oncologique», sous réserve de preuves supplémentaires.

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